la platitude.
En effet pour espérer rejoindre le Japon, en 100 jours, avec un vélo électrique aidé d'un panneau solaire, je devrais privilégier des routes plates, où la puissance du moteur électrique pourra accélérer mon pédalage, sans s'épuiser d'un seul coup.
Ainsi au départ de la Savoie, passé le long col du Petit Saint Bernard, la plaine du Pô en Italie sera un premier billard, avant d'arriver en Europe de l'Est (Slovénie, Serbie, Roumanie), où là encore le relief ne sera que trés peu marqué.
La partie ex-URSS de ma route sera pareillement plate, en Ukraine tout d'abord, puis dans les grands champs du sud de la Russie, et surtout dans les gigantesques steppes du Kazakhstan.
Après les steppes, et à mi-parcours, l'approche de l'Asie Centrale marquera un tournant dans mon péiple. Au Kirghizistan la montagne se lévera devant moi, pour 800 km de routes et de pistes difficiles, dépassant par trois fois les 3000 m d'altitude. Ce passage sera un vrai test pour moi et mon vélo, les batteries se vidant beaucoup rapidement dans les montées.
Passé le col de Torugart, la Chine sera au programme, pour plus de 4000 km d'une traversée intégrale d'ouest en est jusqu'à Pékin et la côte. Désert du Taklamakan, désert de Gobi, muraille de Chine, grandes villes modernes, ma route chinoise sera à l'image d'un pays hors-norme.
Enfin, après un transfert en bâteau jusqu'au sud du Japon, le pays du soleil levant sera l'occasion de relacher petit à petit l'effort, avant de se lancer un dernier défi, sur les pentes du mont Fuji-Yama, après 13.000 km !
Un défi là encore en forme de première, en étant le premier vélo électrique à affronter ce mythe.